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octobre 2018

Douane américaine, la politique protectionniste
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Une nouvelle politique douanière

Dès son entrée en fonction, le président Américain Donald Trump a mis l’accent sur sa nouvelle politique de douane. Ainsi, il a impulsé dans le monde entier un élan protectionniste. En conséquence de quoi, sa politique est devenu le risque géopolitique majeur en générant des incertitudes sur les marchés et dans le milieu des affaires.

En comparaison, l’UE utilise ses droits de douane à l’encontre des pays avec lesquels elle n’a pas de traité commercial. Elle n’utilise pas ses barrières non tarifaires contre les Etats-Unis. En effet, dans son cas, les droits de douane ne résultent pas d’une décision unilatérale, c’est-à-dire qu’ils ont été négociés avec l’ensemble des pays du GATT.

Ainsi, la réciprocité ne s’applique pas produit par produit, mais sur l’ensemble des concessions des uns et des autres. Il est donc possible pour chaque pays de choisir les secteurs qui seront relativement plus protégés dès lors que d’autres le seront moins.

Les droits antidumping américains imposés à l’acier chinois ont réduit les importations à presque rien. En revanche, pour les mesures vraiment non tarifaires, l’impact est plus difficile à calculer. Cependant, beaucoup d’entre elles équivalent à des tarifs élevés voire, à de véritables prohibitions. Les consommateurs subissent également la hausse des prix des produits importés.

Par conséquent, le protectionnisme déchire les élus des deux bords et brouille les sensibilités politiques à l’approche des élections de mi-mandat en novembre prochain. Du reste, l’UE met l’accent sur la protection de certains produits agricoles. Pour les automobiles, par exemple, le droit est de 10%. Ce chiffre est certes élevé mais reste relativement modéré.

Europe et Etats Unis : une politique de douane similaire

Lorsqu’on compare la structure tarifaire des États-Unis et de l’UE, on constate qu’elles sont finalement très proches. Grosso modo, les deux protègent ou ouvrent les mêmes secteurs. Il est vrai que l’Union européenne taxe davantage ses automobiles (10% contre 2,5%) mais les États-Unis taxent plus les camions (25% contre une moyenne d’environ 15% en UE). Aussi, les deux protègent le textile et l’habillement, même si les États-Unis le font un peu plus que l’Europe.

Finalement, le tarif moyen des États-Unis est légèrement plus faible que celui de l’UE (3,5% contre 5,2%). Néanmoins, cette différence est peu significative et largement rattrapée par l’usage d’autres instruments non tarifaires.

En effet, côté pile, le commerce mondial se porte toujours très bien. Il devrait assurément croitre de 4 % en 2018 et en 2019. D’ailleurs, le nombre de mesures protectionnistes décélère (489 mesures en 2017, après 829 en 2016). Et de surcroît, les accords fleurissent. De ce fait, l’UE profite d’un instant politique qui est favorable à la négociation, que ce soit avec le Canada, le Japon ou dernièrement avec le Mercosur.

L’impôt à la source : les grandes lignes
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L’impôt à la source est une nouveauté  qui figure sur votre avis d’imposition 2018. Y apparaît en effet, le taux de prélèvement à la source qui sera appliqué sur vos revenus à partir du 1er janvier 2019.

L’année 2019 et les reforme fiscales :
Cette réforme fiscale a été envisagée à de nombreuses reprises en France. Cependant, les gouvernements successifs ont tous calé. C’est François Hollande qui l’a remise au goût du jour en juin 2015. Il avait à cet égard, organisé son entrée en vigueur au 1er janvier 2018. C’est n’est pourtant qu’avec l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron que la réforme a été remise sur la table. Il s’est donné du temps pour évaluer et expérimenter le dispositif et ainsi décidé de reporter l’impôt à la source d’une année supplémentaire, soit à début 2019.

Aussi, pour prendre connaissance de son taux de prélèvement personnalisé, il faut jeter un œil sur votre avis d’imposition. Il figure sur votre avis d’imposition 2018 à la rubrique Informations concernant le prélèvement à la source ou sur votre espace personnel du site impots.gouv.fr à la rubrique Gérer mon prélèvement à la source.

Comment est calculé le taux d'imposition ?

Sur ce point, si on se réfère au salaire médian en France, une personne célibataire et sans enfant gagnant 1 800 € net par mois, sans autre revenu, serait imposée à hauteur de 4,5%, soit un prélèvement de 81 € tous les mois sur son salaire. En conclusion, ce taux personnalisé d’impôt à la source change en fonction de l’ensemble des revenus du foyer, de ses charges et de la situation de la famille. Il est donc calculé sur la base de votre dernière déclaration de revenu. Il ne prend pas en compte les différents dispositifs de défiscalisation.

Par exemple, en septembre, vous payerez les impôts 2018 sur les revenus de 2017. Mais en 2019, vous ne serez imposés que sur vos revenus de 2019. Ainsi, les revenus courants de 2018 ne seront eux pas imposés. C’est ce qu’on appelle une « année blanche ». L’administration fiscale a toutefois prévu plusieurs dispositifs pour éviter les abus. A savoir, si les revenus 2018 des indépendants s’avèrent par exemple supérieurs à ceux des trois dernières années, ils seront imposés sur cette marge supplémentaire.

Calendrier indicatif pour les années 2018 et 2019 :

  • 2018 > paiement des impôts dus au titre des revenus de 2017
  • Printemps 2018 > déclaration des revenus de l’année 2017, permettant de connaître le taux de prélèvement applicable au 1er janvier 2019
  • Eté 2018 > réception de l’avis d’impôt des revenus 2017, mentionnant le taux de prélèvement
  • Octobre 2018 > transmission du taux au collecteur (employeur, caisse de retraite…)
  • Janvier 2019 > début du prélèvement sur les revenus de 2019
  • Printemps 2019 > déclaration des revenus de l’année 2018
  • Septembre 2019 > actualisation du taux de prélèvement en fonction de la déclaration des revenus 2018
La reconstruction des Antilles après la tempête
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Si la vie de l’île a aujourd’hui repris son cours, personne n’a oublié le traumatisme du 6 septembre 2017, lorsque l’œil du cyclone avait fait tourbillonner l’îlot paradisiaque. Un ouragan de la taille de la France, au-dessus des 25 kilomètres carrés de Saint-Barth.

Aucune perte humaine, mais des dégâts matériels considérables qui avaient paralysé l’île : habitations éventrées, hôtels dévastés, routes impraticables, réseaux téléphoniques coupés, etc. Irma a causé la mort de onze personnes dans les Antilles françaises et endommagé 95 % du bâti sur les deux îles, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. L’ouragan a détruit près de 80 % des infrastructures et paralysé au passage la plus importante source de revenus : l’industrie touristique.

En Septembre, la tempête Kirk a frappé l’île de la Martinique alors qu’Emmanuel Macron était en déplacement officiel dans les Antilles, pour 4 jours. Le président français s’est rendu, mercredi soir, à la Martinique après le sommet de l’ONU, à New York, et le déplacement est sur son agenda depuis longtemps. Un an tout juste après le passage dévastateur de l’ouragan Irma dans les Antilles, le chef de l’Etat vient faire le point de l’avancée des travaux de reconstruction à Saint-Barthélémy.

L’île n’a toutefois pas encore retrouvé sa superbe, loin de là, alors que près de 1300 des 1600 chambres d’hôtel ont été détruites et que l’immense chantier de la reconstruction commence à peine. Les séquelles du passage de ces ouragans se feront sentir pendant des années. La reconstruction sera très longue et coûtera des milliards de dollars.

L’économie de Saint-Martin dépend largement de l’industrie touristique, responsable de 85 % du produit intérieur brut national, et essentiellement du tourisme nord-américain : 78 % des visiteurs viennent du Mexique, des États-Unis ou du Canada (57 000 Canadiens s’y sont rendus en 2016, en hausse marquée par rapport à 2015, avec 42 000 Canadiens).

L’économie de Saint-Martin est au point mort : environ 8 000 personnes ont subitement quitté l’île après Irma. Aujourd’hui, l’hémorragie continue. Le Saint-Martin que les touristes verront en 2018 et 2019 ne sera plus tout à fait le même qu’avant le passage de l’ouragan Irma. Les normes de construction ont été révisées : les hôtels ne pourront plus aménager de chambres au rez-de-chaussée et devront adopter des plans d’évacuation d’urgence. Les nouvelles résidences privées devront quant à elles être dotées d’une pièce de repli sécurisée en cas de tempête violente.

Le salon mondial de l’automobile 2018
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Le Mondial célébrera en 2018 ses 120 ans.

Le Mondial de l’auto se tient à Paris tous les deux ans. En 2018, Paris Expo Porte de Versailles accueillera les professionnels et amateurs du monde entier, du jeudi 4 au dimanche 14 octobre. Il s’agit du salon automobile le plus fréquenté au monde, avec plus de 1 066 000 visiteurs en 2016.

Événement incontournable et de renommée internationale, il est l’occasion de dizaines de lancements et premières, de stands extraordinaires et d’animations innovantes. Lors de la dernière édition, 245 marques automobiles en provenance de 19 pays y exposaient leurs dernières créations, présentant 140 nouveautés, dont la possibilité de tester la voiture autonome.

Cette édition met également en avant les nouvelles technologies qui feront l’automobile de demain. Les visiteurs peuvent ainsi y admirer de nombreuses premières mondiales à propulsion 100% électriques, comme l’Audi e-Tron, le Mercedes EQC ou – pour sa première apparition en France – la Tesla Model 3. La marque d’Elon Musk était déjà présente au Mondial de l’automobile il y a deux ans.

ADRESSE
Paris Expo Porte de Versailles – 1 Place de la Porte de Versailles – 75015 Paris
https://www.mondial-paris.com/fr/visiteur/auto

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